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mardi 1 novembre 2016

Fables de tous pays

Cette semaine, nous avons étudié la fable.

Du coup les élèves ont cherché une fable de leur pays. La consigne était d'en rechercher mettant en scène des animaux et comportant une morale.

Comme vous le constaterez, la plupart ont été très influencées par Ésope, comme Jean de la Fontaine en France.


"Un cervo, dopo aver bevuto ad una fonte, stette ad ammirare la sua immagine nello specchio dell'acqua. Lodava in estasi le sue corna eleganti e disprezzava le gambe, troppo gracili e sottili. Spaventato improvvisamente dalle grida di caccia, prese a fuggire per i campi e con una rapida corsa riuscì a disperdere i cani.
Ecco una selva accogliere il fuggiasco. Ma le corna gli si impigliano nei rami, i cani gli piombano addosso e lo straziano a forza di morsi.
Allora, in punto di morte, si dice che così abbia parlato: "O me infelice! Soltanto ora capisco come sia utile ciò che disprezzavo e quali disgrazie mi abbiano procurato le cose che lodavo".
Questa favola dimostra che spesso possono essere più utili le cose disprezzate."


Le cerf vaniteux

"Un cerf, après avoir bu à une source, se tenait en admirant son reflet dans le miroir de l'eau. Il saluait en extase ses cornes élégantes et méprisait ses jambes, trop frêles et minces.
Soudain, effrayé par des cris de chasse, il a commencé à fuir à travers les champs et avec une course rapide a réussi à disperser les chiens.
Une forêt accueille le fugitif.
Mais ses cornes se prennent dans les branches, les chiens se jettent sur lui et le déchirent de leurs morsures.
Sur son lit de mort, il dit ainsi : «Malheur à moi, maintenant je comprends combien était utile ce que je méprisais, et les malheurs que m'ont donné les choses dont je faisais l'éloge". (Montassar, Italie)


                                                   A águia e a coruja

"A coruja encontrou a águia, e disse-lhe:

– O águia, se vires uns passarinhos muito lindos num ninho, com uns biquinhos muito bem feitos, olha lá, não mos comas, que são os meus filhos.

A águia prometeu-lhe que os não comia.  Foi voando pelo bosque até que encontrou numa árvore um ninho de coruja e comeu as corujinhas. Quando a coruja chegou e viu que lhe tinham comigo os filhos, foi ter com a águia, muito aflita:

– O águia, tu foste falsa, porque prometeste que não me comias os  meus filhinhos e mataste-mos todos!

Diz a águia:

– Eu encontrei umas corujas pequenas num ninho, todas depenadas, sem bico, e com os olhos tapados, e comi-as; ora,  como tu me disseste que os teus filhos eram muito lindos e tinham os biquinhos bem feitos entendi que não eram esses.

– Pois eram esses mesmos! -  disse a coruja.

– Pois então queixa-te de ti, que me enganaste com a tua vaidade"

L'aigle et le hibou
"Le hibou a trouvé l'aigle, et lui dit :
- Aigle, si vous voyez de très beaux oiseaux dans un nid, vraiment très bien faits, regardez là-bas, vous ne les mangerez pas, ce sont mes enfants.
L'aigle, alors, lui promit de ne pas les manger.
Il volait à travers les bois jusqu'à ce qu'il trouve dans un arbre un nid de hibou.
Et il les a mangés.
Lorsque le hibou est arrivé et a vu qu’il avait mangé ses enfants, il est venu à l'aigle, très angoissé :
- Aigle, vous avez promis de ne pas manger mes petits enfants et vous les avez tués !
L'aigle répondit :
- J'ai trouvé quelques petits hiboux dans un nid, tout plumés, sans bec, et les yeux fermés, et je les ai mangés. Maintenant, comme vous m’avez dit que vos enfants étaient très beaux et que ceux-ci ne l’étaient pas, je les ai mangés.
- Mais ceux-ci étaient les mêmes ! Dit le hibou.
- Eh bien vous m'avez trompé avec votre vanité." (Eurico et Gessica, Portugal)


 Camila si puricele

"Odata, intr-o calatorie lunga, o camila a avut de carat o greutate mare in spate.

Obosita, se planse:
- Vai, ce greutate mare!
Un purice care statuse pana atunci pe spinarea ei sari jos si-i spuse cu obraznicie:

-Uite, te usurez eu!
Camila ii raspunse puricelui:
- Multumesc, domnule elefant!
Morala acestei fabule:

Nu-ti da niciodata importanta mai mare decat ai de fapt"

Le chameau et la puce

"Il était une fois, dans un long voyage, un chameau, qui portait quelque chose de lourd sur son dos.

Fatigué, il disait :

- Oh là là, c’est lourd ça !

Une puce qui était restée jusque-là sur son dos lui dit:

- Regarde, je prends ce que tu as là.

Le chameau dit :

- Merci, monsieur l'éléphant !

La morale de cette fable est :

Il ne faut pas donner une trop grande importance à ce qu'on supporte." (Costin, Roumanie)

Le Renard et le Raisin
"Un renard pressé par la faim, tâchait d'atteindre en sautant de toutes ses forces, une grappe de raisin, qui était sur une vigne fort haute.

Quand il vit qu’il n’était pas possible de l'avoir, il dit en s'en allant : « ils ne sont pas encore mûrs et je ne veux pas les manger verts ».

Que ceux-la s'appliquent cet exemple qui changent leurs paroles parce qu'ils ne sont pas capables de faire."


Dhelpra dhe Rrushet

 "Një dhelpër presion nga uria, u përpoq për të arritur duke u hedhur me të gjithë forcën e tij, një bandë e rrushit, e cila ishte në një hardhi shumë të lartë.


Dhe nuk do të airant tij kanë thënë se « ai do të ende nuk është pjekur dhe unë nuk dua për të ngrënë gjelbër »

Dhe shembulli që aplikon këtë fustan përsëri me fjalët e tyre qe nuk jane te gatshem me i bere." (Romario, Albanie)

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